Action de solidarité le 12 mars 2022, Genève

Le 12 mars 2022, RAZAM.CH a organisé une action de solidarité devant les Nations Unies à Genève sur la Place des Nations. Le but de l’action était d’attirer l’attention du public sur les tristes résultats de la traîne des décisions politiques, de l’indécision et de la bureaucratie de la part de la société mondiale, qui ont conduit non seulement à une aggravation significative de la situation des droits de l’homme et à une augmentation du nombre de prisonniers politiques en Biélorussie, mais aussi à une attaque militaire contre l’Ukraine par le régime de Poutine.

Au cours de l’année écoulée, le nombre de prisonniers politiques au Belarus est passé de 263 à plus de 1 080. Le dirigeant du Centre des droits de l’homme Viasna, Ales Bialiatski, qui s’est exprimé en mars 2021 à l’ONU et lors de l’action sur la Place des Nations à Genève, est emprisonné en Biélorussie depuis 8 mois, ainsi que ses collègues (plus d’informations ici : https://spring96.org/en/news/107077 et https://spring96.org/en/news/107029).

Les intervenants lors de l’action ont une fois de plus souligné que les violations massives et impunies des droits de l’homme en Biélorussie ont conduit à la situation, quand:

  • Le modèle d’impunité du régime de Loukachenko a été utilisé par Poutine à une échelle impensable – un simulacre de droit international sous la forme d’une attaque militaire contre l’Ukraine ;
  • Le Belarus a été entraîné dans cette guerre aux côtés de l’agresseur, contre la volonté du peuple Belarus ;
  • Une menace nucléaire pour l’Europe et le monde entier a été créée.

L’ancienne prisonnière politique Natalia Hershe a soutenu l’action à Genève par son discours.

Les participants ont exprimé leur solidarité avec l’Ukraine, ainsi qu’avec les prisonniers politiques, les défenseurs des droits de l’homme et les militants du Belarus et de la Russie qui luttent contre les régimes dictatoriaux de Loukachenko et de Poutine. Ils ont également appelé chacun à être la voix de la vérité, en mettant en lumière les violations massives des droits de l’homme, exerçant ainsi une pression informationnelle au niveau local et international.

Seuls la démocratie, le respect de la loi et des droits de l’homme dans chaque pays peuvent garantir la sécurité de l’Europe et du monde.